Le Corbusier revient à Marseille avec l'exposition "Le Corbusier et la question du brutalisme" qui se déroule au J1 du 11 octobre au 22 décembre 2013, dans le cadre d'un des derniers grands évènements de Marseille Provence 2013.
Cette exposition rend un bel hommage à Le Corbusier (1887-1965) qui connut une reconnaissance internationale notamment avec son unité d'habitation à Marseille, la Cité Radieuse, construite entre 1945 et 1952.
Elle permet de découvrir de nombreuses facettes de cet architecte, Charles-Edouard Jeanneret de son vrai nom, sur la période 1933 à 1965, et plus particulièrement sur les deux dernières décennies (1945-1965) qui permettent à Le Corbusier d'expérimenter une nouvelle esthétique. C'est ainsi que 250 oeuvres comprenant des peintures, des sculptures, des dessins, des plans, des maquettes, des tapisseries, sont exposées.
Si Le Corbusier est rattaché au mouvement du "brutalisme", cela provient des critiques qui l'ont rattaché à ce mouvement, lui-même ne s'en était jamais proclamé. Le brutalisme désigne un style architectural d'origine anglo-saxonne qui est issu du modernisme, dont la terminologie provient de "brut" (béton brut). Le béton brut justement, c'était le matériau de construction et le moyen d’expression privilégié de Le Corbusier. Mais l'oeuvre de Le Corbusier ne se résume pas seulement à l'emploi du béton brut. Elle implique également dans son architecture, de nouveaux modes de composition, que ce soit en volume, en plan, en coupe ou en façade. Elle innove également sur le plan du détail architectural et sur la mise en œuvre de matériaux qui donnent à ces architectures une grande force plastique. Elle établit enfin des correspondances fortes entre les différentes recherches menées dans le champ des arts plastiques et l’architecture qui confèrent à Le Corbusier une stature exceptionnelle dans le panorama des maîtres du Mouvement Moderne.
Mis à part quelques exceptions, les bâtiments de Le Corbusier sont des volumes simples, avec des volumes de base parfois accompagnés de volumes libres accolés ou imbriqués. A propos du volume, Le Corbusier disait : "Nos yeux sont faits pour voir les formes sous la lumière ; les ombres et les clairs révèlent les formes ; les cubes, les cônes, les sphères, les cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la lumière révèle bien ; l'image nosu en est nette et tangible, sans ambiguïté. C'est pour cela que ce sont de belles formes, les plus belles formes."
Le Corbusier a toujours essayé d'amener de la couleur dans l'architecture et ce depuis ses toutes premières réalisations. "L'homme a besoin de couleur. La couleur est l'expression immédiate, spontanée de la vie".
Concernant les tableaux exposés, la série des taureaux constitue un thème important. Il s'agit du dernier thème abordé par Le Corbusier dans ses peintures, avec 21 oeuvres réalisées sur ce sujet explorant les chemins d ela mythologie, mêlant les thèmes de la femme et du Minautore. "Puissent nos bétons si rudes, révéler que sous eux, nos sensibilités sont fines"
Cette exposition rend un bel hommage à Le Corbusier (1887-1965) qui connut une reconnaissance internationale notamment avec son unité d'habitation à Marseille, la Cité Radieuse, construite entre 1945 et 1952.
Elle permet de découvrir de nombreuses facettes de cet architecte, Charles-Edouard Jeanneret de son vrai nom, sur la période 1933 à 1965, et plus particulièrement sur les deux dernières décennies (1945-1965) qui permettent à Le Corbusier d'expérimenter une nouvelle esthétique. C'est ainsi que 250 oeuvres comprenant des peintures, des sculptures, des dessins, des plans, des maquettes, des tapisseries, sont exposées.
Si Le Corbusier est rattaché au mouvement du "brutalisme", cela provient des critiques qui l'ont rattaché à ce mouvement, lui-même ne s'en était jamais proclamé. Le brutalisme désigne un style architectural d'origine anglo-saxonne qui est issu du modernisme, dont la terminologie provient de "brut" (béton brut). Le béton brut justement, c'était le matériau de construction et le moyen d’expression privilégié de Le Corbusier. Mais l'oeuvre de Le Corbusier ne se résume pas seulement à l'emploi du béton brut. Elle implique également dans son architecture, de nouveaux modes de composition, que ce soit en volume, en plan, en coupe ou en façade. Elle innove également sur le plan du détail architectural et sur la mise en œuvre de matériaux qui donnent à ces architectures une grande force plastique. Elle établit enfin des correspondances fortes entre les différentes recherches menées dans le champ des arts plastiques et l’architecture qui confèrent à Le Corbusier une stature exceptionnelle dans le panorama des maîtres du Mouvement Moderne.
Mis à part quelques exceptions, les bâtiments de Le Corbusier sont des volumes simples, avec des volumes de base parfois accompagnés de volumes libres accolés ou imbriqués. A propos du volume, Le Corbusier disait : "Nos yeux sont faits pour voir les formes sous la lumière ; les ombres et les clairs révèlent les formes ; les cubes, les cônes, les sphères, les cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la lumière révèle bien ; l'image nosu en est nette et tangible, sans ambiguïté. C'est pour cela que ce sont de belles formes, les plus belles formes."
Le Corbusier a toujours essayé d'amener de la couleur dans l'architecture et ce depuis ses toutes premières réalisations. "L'homme a besoin de couleur. La couleur est l'expression immédiate, spontanée de la vie".
Concernant les tableaux exposés, la série des taureaux constitue un thème important. Il s'agit du dernier thème abordé par Le Corbusier dans ses peintures, avec 21 oeuvres réalisées sur ce sujet explorant les chemins d ela mythologie, mêlant les thèmes de la femme et du Minautore. "Puissent nos bétons si rudes, révéler que sous eux, nos sensibilités sont fines"
Femme (1953) | Taureau XIII (1956) | Guitare verticale (1° version) (1920) |
La mer (1963) | Nature morte à la racine et au cordage jaune (1930) et La pêcheuse d'huîtres (1935) | Carton pour tapiserre (1936) | Edouard, Pierre et Yvonne (André Bauchant, 1927) |
Portraits du Corbusier et de Madame Le Corbusier (1924) | L'horreur surgit (1940) | Maquette d'un gratte-ciel (Alger) | Deux musiciennes (1936-37) | Deux femmes fantasques (1937) |
Ozon, Opus I (1947) | étude pour le toit-terrasse, unité d'habitation, Berlin (1957) | Portrait de femme à la cathédrale de Sens (1939-1944) | Le grand Ubu (1949) | Nature morte - Vezelay (1939) |
Ozon II (1940-1962) | Tête et mains (1955) | Deux femmes (au repos) (1939) et deux femmes debout (au tronc d'arbre) (1947) |
Palais de l'Assemblée - Coupole, Chandigarh | Deux figures (1947) et Adieu Von (1957) | Femme et mains (1948) | Nature morte (1957) |
La cathédrale (1964) | série des Taureaux (1954) | Nature morte, bouteille et verres (1961) | Trois femmes debout (1956) | 'Icône' aux trois têtes (1964) |
Site officiel de Marseille-Provence 2013