L'exposition "Nature nomade" d'Isidro Ferrer se déroule au studio Fotokino à Marseille, du 2 au 24 novembre 2013. C'est une des dix expositions que le studio Fotokino propose dans le cadre de Marseille Provence 2013.
Isidro Ferrer est reconnu aujourd'hui comme l'un des affichistes les plus influents de sa génération et a remporté de nombreux prix.
Inscrit dans une tradition esthétique latine, qui affectionne l'utilisation d'objets du quotidien et des imageries populaires, son travail rend un hommage constant à ses prédécesseurs surréalistes, dadaïstes et pataphysiciens ou Bauhaus. Comme beaucoup d'autodidactes, Isidro Ferrer avance à l'intuition, avec un appétit gargantuesque, curieux de tout, intransigeant car libre de sa pensée, mais émerveillé souvent. Au fil du temps, il s'est constitué une culture maison, pleine comme un oeuf, habitée par de nombreux pères et d'innombrables compères. Il ne se pose pas en créateur génial qui inventerait la poudre, mais préfère simplement tenter de la réinventer, ce qui est une posture bien plus honnête mais tout aussi ambitieuse.
Les compositions de peu qu'Isidro Ferrer nous propose sont simples. Une forme, des objets, des traces, une texture, des ombres. Mais elles sont riches en débouché du côté imagination. C'est cette magie là qu'Isidro joue à renouveler à chaque fois, une paire de ciseaux dans une main, un bout de bois dans l'autre, et un pinceau entre les dents. Isidro rêve et façonne des mondes miniatures, et place le jeu au coeur de son processus créatif.
La langue d'Isidro Ferrer est faite d'une phonétique en forme d'objets du quotidien. Il les utilise, neufs ou de préférence usagés, ou les représente sans cesse. Il en fait son vocabulaire visuel car ces objets sont la réalité. Ils expriment le quotidien dans sa plus grande familiarité, et les détourner de leur usage premier ou de leur forme originelle est comme énoncer d'emblée que l'on plonge ici dans un monde poétique et imaginaire.
Ferrer est passé maître dans l'utilisation des convergences et des divergences entre les objets. Des clous sur une brosse à dent, un livre glissé entre deux tranches de pain, une poignée de valise arrimée à une brique,... autant de métaphores visuelles qui jouent des multiples rapports que les formes lient entre elles et qui juxtaposent les significations que chacun peut y lire.
Isidro Ferrer est reconnu aujourd'hui comme l'un des affichistes les plus influents de sa génération et a remporté de nombreux prix.
Inscrit dans une tradition esthétique latine, qui affectionne l'utilisation d'objets du quotidien et des imageries populaires, son travail rend un hommage constant à ses prédécesseurs surréalistes, dadaïstes et pataphysiciens ou Bauhaus. Comme beaucoup d'autodidactes, Isidro Ferrer avance à l'intuition, avec un appétit gargantuesque, curieux de tout, intransigeant car libre de sa pensée, mais émerveillé souvent. Au fil du temps, il s'est constitué une culture maison, pleine comme un oeuf, habitée par de nombreux pères et d'innombrables compères. Il ne se pose pas en créateur génial qui inventerait la poudre, mais préfère simplement tenter de la réinventer, ce qui est une posture bien plus honnête mais tout aussi ambitieuse.
Les compositions de peu qu'Isidro Ferrer nous propose sont simples. Une forme, des objets, des traces, une texture, des ombres. Mais elles sont riches en débouché du côté imagination. C'est cette magie là qu'Isidro joue à renouveler à chaque fois, une paire de ciseaux dans une main, un bout de bois dans l'autre, et un pinceau entre les dents. Isidro rêve et façonne des mondes miniatures, et place le jeu au coeur de son processus créatif.
La langue d'Isidro Ferrer est faite d'une phonétique en forme d'objets du quotidien. Il les utilise, neufs ou de préférence usagés, ou les représente sans cesse. Il en fait son vocabulaire visuel car ces objets sont la réalité. Ils expriment le quotidien dans sa plus grande familiarité, et les détourner de leur usage premier ou de leur forme originelle est comme énoncer d'emblée que l'on plonge ici dans un monde poétique et imaginaire.
Ferrer est passé maître dans l'utilisation des convergences et des divergences entre les objets. Des clous sur une brosse à dent, un livre glissé entre deux tranches de pain, une poignée de valise arrimée à une brique,... autant de métaphores visuelles qui jouent des multiples rapports que les formes lient entre elles et qui juxtaposent les significations que chacun peut y lire.
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| Nature Nomade |
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| Nature Nomade (67 personnages) | Déclinaisons | |||
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| Cahier de vacances | |||
Site officiel de Marseille-Provence 2013
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